De nombreuses rumeurs courent sur l’histoire du whisky par rapport à ses origines. Certains disent que les Chinois le distillaient déjà 2000 ans auparavant pendant que d’autres prétendent que c’est une invention hasardeuse de quelques alchimistes arabes ou encore que des moines irlandais en seraient les fabricants initiaux. Toutefois, peu importe son origine, le whisky est une eau-de-vie savourée à travers le globe et les frontières.
Quels sont les bons whiskys ?
En termes de whisky, nous pouvons mentionner différentes catégories, à savoir :
- Les blended : fabriqués avec plusieurs types de céréales, à l’instar de l’orge, du blé et du seigle. Les blended, c’est aussi la fusion de whiskies provenant de différentes distilleries comme len Grant’s. Malt whisky + whisky céréales = blended whisky.
- Les blended malts : fabriqués exclusivement avec de l’orge malté.
- Les single malts : d’une seule et même distillerie de whisky (un exercice de sport tout seul : le développé militaire ! ). Ce sont les spiritueux hauts de gamme à l’instar du Glenfiddich. Ils sont obtenus avec seulement de l’orge maltée.
Comment est fabriqué le whisky japonais ?
Depuis quelques années, le Japon est devenu un réel professionnel dans l’art de la distillation, ainsi que de l’assemblage. Leur savoir-faire en matière de whisky a souvent été récompensé, pour ne mentionner que le titre de « meilleur distillateur » rafflé par Suntory. Alors, comment procèdent-ils ? Quel est leur secret pour produire ce régal autant pour les connaisseurs que pour les amateurs ?
Une inspiration Ecossaise
Pour la petite histoire, c’est un chimiste japonais du nom de Masataka Taketsuru qui a observé minutieusement la façon de faire des Ecossais. Par conséquent, de retour dans son pays natal, il aurait fait part de ses découvertes lorsqu’il a été embauché à Suntory. La société Suntory est la plus ancienne entreprise de fabrication et de distribution de boissons alcoolisées au Japon. Par la suite, Taketsuru a fondé sa propre distillerie : Yamazaki.
Un processus de fabrication valorisant la pureté du produit
Le procédé de fabrication du whisky japonais ne diffère pas de celui fabriqué en Ecosse (orge malté et/ou double distillation) à savoir :
- Sélection des céréales
- Fermentation
- Distillation
- Mise en fût
- Vieillissement : c’est lors de cette étape que le whisky va rester au moins 3 ans dans un fût et perdre 2° d’alcool annuellement. L’équivalent de 200 millions de bouteilles.
- Embouteillage
Toutefois, le Japon se diffère par ces quelques points :
- Les distilleries japonaises se situent à proximité de sources d’eau minérale, base essentielle du breuvage.
- Une forme unique des alambics de distillation.
- Des barriques de vieillissement faits à partir d’arbres endémiques du Japon, ce qui lui donne une saveur unique.
Quel est le meilleur whisky du monde et pourquoi ?
La prestigieuse Artillery Company de Londres organise chaque année le World Whiskies Award, accompagné d’un dîner de gala. Anthony Denny, éditeur et rédacteur en chef de Whisky Magazine (organisateur du concours) a déclaré : « Dans une industrie qui, année après année, continue d’améliorer son jeu à tous les niveaux, les médailles du World Whiskies Awards 2020 ont été décernées à des entreprises et des individus exceptionnels, provenant des quatre coins du monde. Ils ont démontré à quel point l’industrie du whisky est dynamique et innovante. »
Un whisky japonais sacré meilleur du monde
The Hakushu Single Malt de 25 ans a rafflé la mise pour l’année 2020. C’est le nectar fabriqué par le grand groupe nippon de Suntory. Les amateurs ne devront pas lésiner sur les moyens afin d’obtenir les bouteilles de whisky Hakushu qui sont caractérisés par un goût fûmé subtil, ainsi qu’une saveur fruitée unique en son genre. The Hakushu Single Malt ne fait que confirmer sa place dans la cour des grands, ayant déjà remporté le trophée en 2018.
Les whiskys français sont-ils aussi bons ?
Chaque terroir a sa particularité quant à l’élaboration d’un bon whisky. Selon la Fédération du whisky de France, nous comptons 33 distilleries dans l’hexagone en 2018. D’ailleurs, ce nombre pourrait rapidement augmenter. Selon Christophe Fargier, fondateur du brasseur lyonnais Ninkasi : « La France est capable de sortir de très bons whiskies », puisqu’elle dispose à la fois des matières premières (orge, malt et eau pure) et des compétences en matière de distillation et de vieillissement. » Par ailleurs, la France a déjà son plus gros producteur de whisky, qui n’est autre que Warenghem avec 0,2 millions de litres d’alcool pur par année.
La meilleure maison de whisky française
Actuellement, le meilleur whisky français désigne : Le Bellevoye, Vert. C’est un whisky fabriqué au sein des meilleures distilleries françaises. Sa maturation se passe dans des fûts spécifiques. Ce triple malt (le distillat provient de trois distilleries différentes), subtilement tourbé, est affiné dans des barriques de vieux calvados.
